Rétroviseur

Rien de tel qu'un jour pluvieux pour goûter la nostalgie d'un retour aux sources, même virtuel. Ainsi, cette après midi, comme une poignée de fois par an, j'ai pointé mon navigateur vers le site web de l'ESCOM. J'ai passé cinq années sympathiques dans cette école, à côtoyer non seulement mes condisciples, mais aussi les étudiants d'autres écoles comme l'EBI, l'ISTOM, ou l'IGAL. Avec le temps qui passe, les souvenirs s'effritent et s'embellissent, sans doute la magie du vieillissement cérébral. C'est donc avec une nostalgie toujours renouvelée que je parcours les pages du site de mon ancienne école d'ingé, et de celui de l'IPSL (qui regroupe les écoles sus-mentionnées), à la recherche de ce qui a autrefois fait mon quotidien.

Malheureusement, 10 ans d'expérience dans le "web" ont rendu mon regard sur la communication électronique institutionnelle assez critique, sinon acide. En la matière, les pages de l'ESCOM, et plus encore celles de l'IPSL sont complètement has been. Effets graphiques à deux sous, mise en page de débutant, compatibilité parfois désastreuse avec certains navigateurs, la liste est sans fin. Pourtant le besoin de communiquer est là. Le nombre de pages a gonflé, la liste des services s'étoffe, mais rien ne suit et l'ensemble manque de cohérence. Ce qui me frappe aussi c'est le retard que toutes ces écoles ont pris dans le développement de leur ENT (environnement numérique de travail).
Bref, tout cela est bien dommage, et quand je vois les skyblog des escomiens, je me dis qu'il y a toute une éducation numérique à refaire.

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