Du Wilson, du Powers, du Willis

Mysterium Robert Charles WilsonJ'ai découvert Robert Charles Wilson en lisant Spin, et j'avais adoré. J'avais besoin de me changer les idées après le très insuffisant Fiction spécial N° 2 (Les Noëls électriques), toujours pas fini d'ailleurs. J'ai donc balayé les réticences que la quatrième de couverture de Mysterium m'inspirait, et j'ai attaqué la lecture de ce recueil de nouvelles. Le bilan est mitigé. On est balladé entre roman de jeunesse et nouvelle primée, sans pour autant prendre un vrai bon gros plaisir de lecture. Néanmoins, j'ai été agréablement surpris par le traitement de Mysterium. Wilson a su éviter le cliché, même si à mon avis, la fin est mauvaise. Bref c'est distrayant, mais c'est un gros pavé qui ne laisse que peu de souvenirs.

A deux pas du neant Tim PowersAvec À deux pas du néant, Tim Powers livre un roman dans le même genre que Les puissances de l'invisible. J'ai néanmoins l'impression qu'À deux pas du néant est plus léger que ce dernier. Cela dit, les deux lectures sont séparées par presque 5 ans, et je ne saurai faire une comparaison point par point de ce qui m'a plus ou moins plus dans ces deux romans. Simplement, je ne suis pas totalement emballé par À deux pas du néant. Pas totalement satisfait de sa densité, et même si il est agréable à lire, voire très agréable si on est fan de Tim Powers, il ne m'a pas accroché comme a pu le faire Les puissances de l'invisible.

Passage Connie WillisAprès avoir très longtemps hésité, mais acculé par le manque de lecture, j'ai jeté mon dévolu sur Passage, de Connie Willis. Après les deux précédents, je craignais d'être déçu. Ce ne fut pas le cas. Même si il est moins pétillant que Sans parler du chien, et moins désespéré que Le grand livre, voilà enfin un roman que j'ai eu du mal à lâcher. Bien qu'un peu long par moment (plus de 920 pages tout de même), ce pavé est très agréable à lire. Les personnages y sont admirablement croqués, et le thème des expériences de mort iminentes est enfin abordé avec science et raison (ma plus grosse crainte était que ce ne soit pas le cas). Il ne m'est pas possible d'en dire plus sans dévoiler le gros ressort dramatique du roman, donc si 920 pages d'idées sur la mort ne vous font pas peur, c'est à vous de jouer.

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