Bonjour Madame Filippetti,
Votre entrevue récente avec Libération m'interpelle. Vous y déclarez ceci :
Vous avez aujourd’hui des outils qui permettent d’accéder à de la musique, du cinéma, des contenus audiovisuels, mais qui ne participent pas du tout au financement de la création. Ce n’est pas normal.
Allez-vous taxer les lunettes, lentilles correctrices, et appareils auditifs ? En toute logique, nous sommes nombreux à ne "consommer" de la culture qu'au travers de ce type d'appareil, il serait donc judicieux de les taxer rapidement.
On n'est pas loin du monde idéal rêvé par les gros portefeuilles de l'entertainment : un monde où la simple possibilité d'accéder à du contenu devient payante, qu'on y accède ou pas. Ça évite d'avoir à courtiser les clients avec des contenus de qualité, bien trop compliqués et coûteux à produire. Il vaut mieux comme toujours prendre un peu à tout le monde que beaucoup à une minorité.
Bref, raz le bol quoi.