L’Étoile de Pandore

etoile_de_pandore Peter F. Hamilton est un auteur prolixe. C'est peut être même l'auteur de science fiction le plus bavard, puisque son cycle L'Aube de la Nuit dépasse les 4560 pages en version française. Le cycle L'Étoile de Pandore, qui nous intéresse aujourd'hui dépasse quant à lui les 2800 pages. Je passe sur l'histoire, on trouve des résumés pratiquement partout. Ce que j'apprécie chez Hamilton, c'est sa capacité à développer des dizaines d'histoires plus ou moins parallèles, tout en embarquant le lecteur dans une véritable épopée héroïque. C'est un fin mélange de space opera, dans sa dimension héroïque, et de hard science-fiction, dans le souci du détail et de la cohérence de l'univers. Bien sûr, ce n'est pas de la vraie hard SF. On est très loin de Greg Egan, et heureusement ! 2 ou 3000 pages d'Egan doivent pousser à la démence.
La mise en place est longue, faite en douceur, avec énormément d'intrigues et de personnages secondaires. C'est un vrai régal, car Hamilton est doué pour faire monter l'intérêt du lecteur. Le problème avec cette augmentation progressive de la pression - sur un tel nombre de pages - c'est que nous-autres lecteurs attendons l'auteur au tournant pour sa fin. Et je dirais qu'en comparaison du cycle de L'Aube de la Nuit, la fin de L'Étoile de Pandore laisse à désirer. C'est bien dommage, je me suis presque senti floué en lisant les dernières pages du cycle. On est loin d'un dénouement à la hauteur du récit.
Néanmoins, cela ne m'empêchera pas d'acheter la suite de la grande saga du Commonwealth : la Trilogie du Vide, séparée de L'Étoile de Pandore par 1500 ans.

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