Le troisième jour, j'ai tenté sans succès de refaire des photos prises chez les pompiers, et dont je n'étais pas satisfait. C'est aussi ce jour-ci que j'ai démarré ma série de portraits de nuque.
Category Archives: Photo
Stage de portrait, jour 2
Voici la suite de mes expérimentations arlésiennes. Après l'editing matinal des photos de la veille, nous nous sommes rendus dans une vieille école abandonnée. Nous avons approfondi la photographie au flash, avec mélange de lumière naturelle. Momi a accepté de poser pour moi une bonne partie de l'après midi, pendant laquelle elle m'a fait profiter de ses idées et de son sens du détail.
Stage de portrait, jour 1
Pour la première journée de stage, je suis parti avec deux acolytes (Nathaniel et Régis) à la caserne des pompiers d'Arles. Après avoir déambulé presque trente minutes dans les hangars pour repérer les lieux, nous avons fait des tests de lumières et de prises de vue entre nous, puis nous avons invité les pompiers qui le souhaitaient à poser pour nous.
Pas encore de projet concret à ce stade, mais une grosse envie de bien faire, qui n'empêchera pas de tomber dans le cliché total !
Ci-dessous, trois clichés éclairés uniquement au Ranger Quadra.
En Arles avec Serge Picard
Comme Einstein nous l'a montré, le temps est une notion très relative. Par exemple, on sait tous qu'une minute est beaucoup plus longue si on attend devant les toilettes, que si l'on se trouve déjà à l'intérieur. De même, quand on passe une semaine avec Serge Picard dans le cadre d'un stage photo, c'est une toute petite semaine. Très courte. On aimerait que ça dure quinze jours, en fait.
Une semaine en Arles à faire de la photo avec Serge, c'est une expérience indicible. La plupart du temps on y apprend ce qu'on est venu chercher, mais surtout on y trouve ce qu'on n'imaginait pas. On y rencontre aussi des gens formidables avec qui on échange, on débat, on se dépasse.
Pour moi c'est certain, il y a un avant et il y a un après Serge Picard.
Non, je ne veux pas rentrer.
Heures creuses
Les difficiles débuts au moyen format
Je viens de récupérer les planches contact de mes deux premières pellicules de 120. Visiblement, il y a encore énormément de travail !
Premier rouleau (ILFORD FP4 plus 400 ISO)
Second rouleau (ILFORD FP4 plus 125 ISO)
À ma décharge : le second rouleau est passé deux fois dans l'appareil (presque trois en réalité), et j'ai a moitié ouvert le boîtier avant qu'il soit rembobiné. Pour le reste, j'ai pas d'excuse, il faut que j'apprenne à faire confiance à la cellule, et que je me fasse à la mécanique légèrement capricieuse de l'engin.
Flash et vitesse de synchro
Quand on s'essaye à l'utilisation des flashes, il faut rapidement se familiariser avec le concept de vitesse de synchronisation. Je ne vais pas détailler ce concept, mais juste rappeler que si la vitesse d'obturation du boîtier est réglée au delà d'un certain seuil (ie. plus rapide que la vitesse de synchronisation), alors on peut voir apparaître sur une photographie au flash une ou deux bandes noires. C'est le signe que le flash s'est déclenché alors qu'un (ou les deux) rideau de l'obturateur était devant le capteur.
En conservant une vitesse "lente", c'est à dire inférieure à la vitesse de synchronisation nominale du boîtier (indiquée par le constructeur), on s'assure que pendant l'éclair du flash, aucun des deux rideaux de l'obturateur ne sera devant le capteur.
En lisant l'article Know Your Sync sur strobist.com, j'ai eu la confirmation de ce que je soupçonnais déjà : la manière dont on déclenche son flash a un impact sur la vitesse de synchronisation réelle utilisable. Je me suis donc empressé de faire des tests avec le Ranger Quadra et le Canon EOS 40D.
Le 40D a une vitesse de synchronisation théorique de 1/250ème de seconde. Le Ranger Quadra est pilotable par radio (skyport) et par fil (câble synchro). Il est aussi pilotable par flash via une cellule photosensible, mais je n'ai pas souhaité faire ce test.
1/250 | 1/320 | 1/400 | |
Radio | |||
Câble |
La différence de résultat saute aux yeux : si on utilise un câble pour déclencher le flash, on peut augmenter la vitesse d'obturation jusqu'à 1/320ème, alors qu'à la même vitesse, un déclenchement radio fait apparaître une barre noire.
edit : et si vous êtes curieux de savoir comment cela se passe dans le boîtier au moment du déclenchement, voilà un petit film créé image par image qui montre tout.
Avec et sans le Ranger Quadra
Deux petits clichés pour montrer une scène éclairée au Ranger Quadra, et la proportion de lumière naturelle que j'ai conservée.
La torche du Ranger est placée derrière le photographe, à 1m30 du sol environ, dirigée vers le plafond blanc (~3m), et la puissance est autour de 3-4 diaphragmes.
Le boîtier est réglé sur 100 ISO, 1/50ème, et surtout f/2.8, ce qui permet de capturer les lumières ambiantes en douceur, sans être obligé de pousser le Ranger à la puissance maximale (6 diaphragmes) pour éclairer la scène.
Le second cliché est pris une fraction de seconde après le premier (mode rafale). Il ne montre que les lumières ambiantes telles qu'elles sont perçues par le capteur.