Ranger Quadra : premières impressions

Après quelques heures passées à jouer avec mon kit Ranger Quadra, je suis prêt à livrer mes premières impressions.
Le kit se compose d'un Ranger Quadra (batterie, générateur, chargeur), d'un câble de 2,5m, d'une torche A 400 Joules avec réflecteur 13cm, d'un câble synchro, et d'un émetteur Skyport.
Au premier abord, le matériel n'a pas l'air extrêmement solide. C'est léger et ça contient beaucoup de plastic. De plus, les torches sont livrées sans protection, elles doivent donc être transportées avec grand soin car aucun capot ou couvercle ne vient recouvrir le tube éclair. L'émetteur Skyport aussi m'a semblé un peu "léger" en terme de finition. Mais l'essentiel, c'est qu'il remplisse sa fonction. Et mis à part 2 ou 3 petits ratés sans doute dus à mon inexpérience, le pilotage du Ranger Quadra à l'aide de l'émetteur Skyport fonctionne très bien. Le Skyport permet de baisser ou monter la puissance du flash, et d'activer la lampe pilote.
Mon seul regret c'est l'absence de communication entre l'émetteur, le flash, et le boîtier. J'aurai tellement aimé que la puissance du flash apparaisse dans les EXIF des photos…
En terme de puissance, je suis assez satisfait. En intérieur c'est largement suffisant pour commencer à faire des choses sérieuses, mais il faudra rapidement trouver au moins un autre flash pour les arrières plans et autres remplissages. Il me tarde de le tester en extérieur.
Côté encombrement, c'est un peu le fouillis. Mon kit a été assemblé par le vendeur en déshabillant un kit supérieur (malette, Quadra, 2 torches, 2 batteries...). Je n'ai donc pas le carton d'origine pour ranger mes petites affaires.
Après de nombreux essais, je suis tout de même parvenu à faire rentrer presque tout le matériel dans mon sac Kata 3N1-20 ! Je peux donc transporter correctement, et dans un seul sac à dos :

  • le générateur Ranger Quadra et sa batterie
  • la torche avec son réflecteur et son câble
  • le Canon EOS 40D avec le 24-70 f/2.8 L
  • le 30mm f/1.4 Sigma
  • les accessoires (cartes mémoire, chiffons, skyport...)

Le chargeur de la batterie devra quant à lui voyager dans un second sac. Ce qui n'est pas dramatique. Le Kata 3N1-20 est tout de même bien bien rempli, si c'était à refaire, le pense que le 3N1-30 serait un choix plus judicieux.

La prochaine fois, j'espère pouvoir montrer des photos ;)

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J’ai craqué.

Kit ranger quadra
Et dès que je le reçois, je joue avec :)

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Des disques durs soi-disant écolos

La mode est à l'écologie, sur tous les fronts. En matière d'informatique il faut bien sûr polluer moins, mais il faut aussi consommer le moins d'énergie possible. Pour les disques durs, cela passe essentiellement par l'optimisation de la consommation électrique, tant en veille qu'en activité. Cela se traduit par des performances légèrement réduites, ainsi qu'un bruit et un dégagement de chaleur moindres.
Dans ce domaine, les disques Western Digital "Green" ont plutôt bonnes réputations. Je viens d'acquérir un WD Caviar Green d'1 To, qui s'avère plutôt silencieux tout en étant nettement plus performant que mes disques WD RE 250 Go.
Néanmoins, coté température, je trouve le Caviar Green pour le moins surprenant :

hddtemp smartctl week

Le 19 novembre, vers 12h, j'ai extrait un disque (un WD RE 250 Go) pour placer le Caviar Green à sa place. À part ça, rien n'a changé dans la machine. Je trouve la courbe de température du nouveau disque sinon inquiétante, pour le moins surprenante. Il n'y a aucune activité sur ce disque, mis à part une backup très rapide toutes les nuits qui ne coïncide pas avec les pics de température.

edit : Après enquête, il s'avère que la montée en température est due au test SMART que le disque fait sur lui même. Comme j'utilise de toute manière smartctl/smard pour surveiller mes disques, j'ai désactivé ce test intégré. Néanmoins, c'est le seul de mes disques à chauffer de la sorte pendant les tests SMART...

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5 bonnes raisons de ne pas acheter de SSD

Le SSD, solid state disk, c'est la mode, c'est hype, c'est geek, mais c'est l'avenir. Et comme c'est l'avenir, il convient de ne pas trop se précipiter. D'ailleurs, on a souvent tort d'avoir trop tôt raison.
Enfin, quand j'écris que c'est l'avenir, c'est surtout pour le grand public, parce que les gens exigeants, eux, utilisent déjà des SSD depuis plus de 10 ans. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est le SSD grand public, car j'en suis sûr, personne ici n'a envie de débourser 8000 € HT pour un SSD "entreprise" de 250 Go, même si les performances explosent littéralement tout ce que vous pouvez trouver dans le commerce. Pour moi, il est clair que le SSD grand public n'est pas prêt. Voici quelques raisons de s'en passer pour le moment :

  1. Le prix au Go est dissuasif. C'est presque la tarte à la crème des arguments, mais c'est partiellement faux. Néanmoins, il paraît que c'est la crise, et si en 1997 on pouvait "facilement" dépenser l'équivalent de 120 € pour 1 Go de disque dur, 3 €/Go semble être actuellement une pilule un peu dure à avaler. Surtout quand on trouve maintenant des disques autour de 0,07 €/Go. À la lumière de ces petites comparaisons, vous comprendrez qu'en attendant un peu on devrait voir les prix s'effondrer assez rapidement.
  2. Les capacités des disques SSD sont relativement faibles. Je vis très bien avec un disque de 160 Go, mais force est de constater que la numérisation de nos loisirs amène les gens à remplir de plus en plus leurs disques durs. Les photos ne sont plus sur papier, les musiques sont de plus en plus rarement sur CD… et leurs équivalents numériques viennent saturer les ordinateurs.
  3. Les SSD sont "biodégradables". J'entends par là que la technologie utilisée dans ces supports ne permet pas de leur garantir une grande durée de vie. Progressivement, les performances se dégradent, les cellules "s'usent", et la capacité du volume diminue. Par ailleurs, un SDD qui resterait débranché pendant trop longtemps (archivé quelque par, par exemple), perdrait progressivement les données qui sont inscrites dessus. Exit la postérité.
  4. Les systèmes d'exploitation ne sont pas encore tout à fait mûrs pour le SSD. Ils doivent savoir faire quelques pirouettes techniques avec les écritures/effacements de données pour ralentir le vieillissement des cellules mémoire. Malheureusement, à l'heure actuelle je crois qu'un seul système grand public peut gérer correctement des SSD.
  5. Pour finir, les SSD eux-mêmes ne sont pas mûrs. Oui, ils ont été démoulés trop chaud. Si vous suivez un peu l'actualité du SSD, vous n'aurez pas manqué de noter le nombre de mise à jour de firmware qui sont proposées pour ces engins. Sans m'avancer trop, je crois pouvoir dire qu'il y a eu plus de mises à jour de firmware sur les SSD depuis 1 an que sur les disques durs lors des 10 dernières années. On vous promet à chaque fois plus de performances, ou des corrections de bugs, et régulièrement des utilisateurs perdent toutes leurs données, voire même, le fabricant retire sa mise à jour car elle s'avère calamiteuse.

Alors un bon conseil : gardez vos gros disques durs !

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Rattrapé par l’évolution

Il est de notoriété publique que l'informatique a cette forte propension à laisser l'utilisateur peu attentif sur le carreau. Les modèles, les technologies, les effets de mode changent très vite, et très vite, c'est déjà trop vite. Quand un processeur "professionnel" comme le Xeon LV dual core (Sossaman) sort, il faut dépenser une énergie folle pour en obtenir et supporter les délais à rallonge. Quand enfin il arrive, c'est trop tard.
Voilà, depuis une semaine, j'ai mes deux Xeons LV dual core à 1.66 GHz. Deux beaux petits processeurs ressemblant à s'y méprendre à des Core Duo (Yonah). Ils sont référencés comme ayant une enveloppe thermique (TDP) de 31 Watts. C'est très peu, et c'est la raison de ce choix. Je me connecte alors sur le site d'Intel pour glaner quelques informations supplémentaires, et je vois, coup de poignard, qu'ils viennent de sortir le Xeon ULV, pour Ultra Low Voltage : le même que le mien, mais avec une enveloppe thermique de 15 Watts.
15 Watts pour un Xeon dual core, gniiiiiii !

(crédit photo : intel)

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À la poursuite de Sossaman

On pourrait se dire qu'à notre époque, imprégnés que nous sommes du culte des nouvelles technologies, d'internet, et d'un consumérisme éhonté, il est impossible de ne pas parvenir à acheter un ordinateur. C'est faux, même un professionnel de l'informatique comme moi peut échouer lamentablement là où Luce et Henri réussissent. C'est néanmoins avec le sourire (certes désabusé) que je me propose de détailler les embuches que le commerçant place devant le consommateur.

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