Food & Shoot party : c’est fini !

J'en parlais début mars, la Food & Shoot party lyonnaise s'est déroulée ce week-end, à l'occasion (et en marge) du festival Nuits Sonores (électro-boum-boum) et sous une chaleur écrasante. Prenez plus de soixante photographes (ou assimilés), faites-en sept groupes, et lâchez-les aux quatre coins de Lyon un samedi après-midi par 32°C à l'ombre : voilà le déroulement de la partie Lense.fr du week-end. Le lendemain matin (entre 12h et 16h), retrouvez les mêmes personnes autour d'un brunch ni copieux ni bon marché, au cours duquel vous pourrez vous faire tirer le portrait par le pro B-Rob : voici le déroulement de la partie food & shoot du dimanche 24 mai.
Un grand merci à Lyon69.net et Lense.fr pour l'organisation. Un grand merci à Lillian pour avoir fait le guide, et pour finir, un très grand merci à Charlotte pour avoir posé pour nous !

Charlotte

jambes de Charlotte

Metro lyonnais

Par ordre d'apparition : Charlotte, jambes de Charlotte, Station de métro.

Related posts

Le Japon : un pays d’hôtesses de l’air

Si le Japon est connu pour ses uniformes scolaires, il l'est un peu moins pour les uniformes de travail. Sans vouloir trop généraliser non plus, je suis tenté de dire que la femme japonaise, si férue de mode et d'élégance soit elle, garde ses jolies tenues pour le soir ou le week-end. Les working girls sont très nombreuses à revêtir une sorte d'uniforme pour aller travailler. Ainsi, il n'est pas rare de croiser en ville des groupes de filles toutes habillées de la même manière : tailleur strict et austère, en général bleu marine ou noir, chaussures assorties…

working girls

Il existe d'ailleurs des magasins dédiés à ce genre de vêtements, où l'on peut se procurer pour un prix raisonnable un uniforme de travail, à choisir dans de grands rayonnages où toutes les nuances de bleus foncés et de noirs sont disponibles.
Finalement, il ne leur manque qu'un foulard coloré autour du cou pour donner vraiment l'impression que le Japon est peuplé d'hôtesses de l'air.

Related posts

Le Japon : le pays de la mode

On a tous en tête quelques clichés sur le style vestimentaire des Japonais, mais rien ne peut vraiment vous préparer au spectacle de la rue nippone. Les jeunes, surtout les filles, sont exubérants. Les minettes sont habillées le plus court possible en bas, mais leur haut est toujours sage. Elles sont souvent très maquillées, et sont nombreuses à arborer d'impressionnantes permanentes plus ou moins décolorées. Elles passent d'ailleurs leur temps dans les magasins d'habillement ou d'accessoires, qui sont légions.

minettes

Leurs aînées sont plus sages, d'une délicieuse élégance, et d'une grande féminité. Elles ont abandonné les extravagances capillaires de leurs cadettes au profit de coiffures plus naturelles et les micro-jupes sont remplacées par des jupes ou des robes qui s'arrêtent au-dessus du genou. La silhouette est fine, élancée, et les jambes nues sont campées dans des bottes ou perchées sur des talons hauts. Suivant la température, ces jolies citadines enfilent un cardigan, une veste de tailleur, ou un beau manteau trois-quarts blanc cassé. Si j'étais une femme, je serais jalouse. Tout leur va, elles sont féminines, elles ont des silhouettes de mannequin, elles sont belles.

Related posts

Le Japon : le pays du vélo

Si l'on n'est pas prévenu, c'est très surprenant. Le Japon avec ses grandes tours, ses villes éclairées aux néons géants, ses rues à l'américaine, est un pays de cyclistes. Seulement là-bas, on ne roule pas sur la route, mais sur les trottoirs. L'exercice est périlleux, mais cela semble se passer fort bien. Hommes d'affaires, jeunes en balade, minettes en minijupe et talons aiguilles, vieux livreur de soupe, tout le monde fait du vélo, personne n'utilise sa sonnette, et l'éclairage semble tout à fait facultatif. Pour illustrer mon propos et justifier mon tag "filles", voici une petite brochette de demoiselles croisées dans un parc à Osaka.

minettes a velo

Les vélos sont de toutes sortes. Tout petits, très grands, pliants, à assistance électrique, vieux ou flambants neufs, quand ils ne roulent pas, on les trouve parqués par dizaines ou centaines sur les trottoirs ou dans des parking spécialisés. Et si la circulation des cyclistes semble totalement anarchique, j'imagine qu'elle obéit à des règles tacites qui échappent au vulgus occidental. Bref, les vélos au Japon, c'est une belle pagaille.
Pour finir, j'ai vu plus de vélos en quinze jours que pendant les trente dernières années, et j'ai vu moins de vélos vandalisés qu'en une semaine en France.

Related posts

Portrait of a weird society, la suite

Le satisfecit après la grande soirée de folie "Portrait of a weird society" organisée par Rodolphe Bessey le 31 octobre est presque unanime. Les seuls points négatifs étaient par ordre décroissant l'affluence monstre, les photographes un peu trop pressants, et les lumières difficiles à gérer.
Il y avait du cuir, des tétons, du latex, des fesses, des plumes, des clous, des Adam et Eve, des lolitas, des orientalistes, des épées, des vampires, des instruments de musique et des zombies, et l'ambiance est restée bon-enfant toute la nuit. En bref, une belle réussite.

Raphaelle en Pin-Up

Pendant cette soirée, j'ai pris plus de 450 photos, dont la majorité est floue et/ou mal exposée, mais cela laisse tout de même une jolie série de souvenirs numériques. Une petite partie des photos est déjà traitée, et visible sur cafésalé dans le fil de l'évènement, ici et . Quand tout sera traité (ou re-traité), j'ajouterai les meilleures photos à ma galerie.

Vivement la prochaine !

Related posts

Trois voyages à Tokyo

Affiche de Tokyo!J'aime les cours métrages. C'est bien les courts métrages. On n'a pas trop le temps de s'ennuyer même si c'est mauvais, et il y en a toujours plusieurs qui se suivent.
En plus, quand on apprécie les auteurs ou réalisateurs, c'est encore mieux. Pour finir, c'est carrément l'apothéose si on est embalé par la thématique.
C'est donc dans un état d'esprit particulièrement nippophile, cinéphile, et enthousiaste que j'ai vu Tokyo!, un ensemble de trois courts métrages de, respectivement et dans l'ordre d'apparition, Michel Gondry, Leos Carax et Joon-ho Bong.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu ! Interior Design est une belle tranche de vie japonaise, transformée par les yeux de Gondry en fable fantastique. C'est surprenant et c'est bon. C'est du Gondry comme on l'aime.
Le Merde de Carax joue dans un tout autre registre sur la provocation et le crasseux. Carax a beau placer dès qu'il le peut une jolie fille dans le cadre, cela ne suffit pas à sauver la seconde moitié de son film de la lourdeur et de la longueur. La première moitié et la toute fin restent cependant appréciables.
Joon-ho Bong clos cette trilogie tokyoïte par une belle histoire poétique : Shaking Tokyo. L'auteur-réalisateur de The Host, et de Memories of Murder nous livre ici une courte romance atypique, reposante, et introspective. Pour ne rien gâcher, le directeur de la photographie a fait un très bon travail, et les belles images sont au rendez-vous. Pour un peu, le joli minois de Yû Aoi nous ferait oublier sa maigreur.

Courrez le(s) voir, vous n'avez plus d'excuse.

Related posts

Lyon danse

Sous le soleil providentiel de ce dimanche 14 octobre septembre, tout Lyon a dansé au rythme du défilé de la biennale de la danse. Contrairement à mes expériences précédentes, j'ai ressenti un vrai dialogue entre les danseurs et le public, et même si la foule était compacte, j'ai pu capturer quelques sourires que je posterai au fil des prochains jours sur ma galerie Café Salé.
try again

Related posts

Carte postale Niçoise

Nice ! Promenade des anglais, plages de petits galets bondées de septuagénaires tannées par le soleil, farniente, mer calme et bleue sous un soleil radieux...
Le beau temps est agréable à tous. La canicule par contre, c'est plus discutable. Les nuits en pointillés se suivent et se ressemblent tant la chaleur est écrasante, alors que le reste de la France est sous les orages. Mais même à demi privé de sommeil, Nice est une ville bien agréable. Ses ruelles colorées s'enchaînent, encombrées de boutiques à souvenirs et de restaurants, et embouteillées de touristes en tongues à 1 euro 50 qui vous violent l'entre-deux orteils. Si la gastronomie, délicieusement influencée par l'Italie toute proche, est un élement vital de la ville, le spectacle de la rue l'est tout autant.

En terrasse, la petite robe est de rigueur, dévoilant parfois un sein, blanc sous la ligne de démarcation du maillot de bain, adorable rondeur porcelaine sur un écrin de mélanine et de coton.
Quant aux plages, elles sont parsemées de beautés slaves, toutes en jambes et en moues boudeuses, chaperonnées par une matriarche au visage sévère, incarnation de la Mère Russie, ou un père, au physique de tueur à gage ou de haut fonctionnaire d'un parti reconverti à un capitalisme sans foi ni loi.

La chance avec Nice c'est que la cagole se fait plutôt rare, si bien qu'on a finalement l'impression que la ville est remplie de jolies filles pleines de charme. Exit la vulgarité.

Related posts